Espace des découvertes

Démarré par rompiq, 11 Mai 2009 à 22:18:36

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Cocagne


TBirdTheYuri



Infomat

Citation de: Cocagne le 25 Septembre 2011 à 12:54:19
c'est la période des découvertes
Quand je clique sur ton lien, il me demande de me connecter à face de bouc..
Mais j'en veux pas moi de face de bouc :bouh:

modesti

bizarre ça, je veux pas de fesses de bouc non plus, et je n'ai pas de soucis :??:

« Ceux et celles pour qui l'amour consiste uniquement à s'envoyer en l'air ont intérêt à ouvrir leur parachute pour freiner la descente. » Pierre Dac

bernardP

 :hello:
Après avoir lu la traversée de l'électron, je m'en vais traverser le Rhin.
Au moins lui, il coule toujours dans le même sens  :dingo:

Infomat

#200
Citation de: modesti le 26 Septembre 2011 à 07:59:32
bizarre ça, je veux pas de fesses de bouc non plus, et je n'ai pas de soucis :??:

Copie écran à ce moment en avant plan

http://img.lbzh.fr/uploads/4e811c31e1591.jpg

ousermaatre

Logiquement, en bas à gauche, un petit peu en dessous de ce logo, tu dois avoir une petite fenêtre verte avec le mot fermer, après avoir cliqué dessus, tu dois te retrouver sur le site de maxi-siences.  :hello:

modesti

Ou en haut à droite. C'est une fenêtre pour s'inscrire à MaxiSciences. Mais c'est vrai que les liens Facebook ça devient une vraie plaie ! C'est pire que la pub à la télé :cpopossib:

« Ceux et celles pour qui l'amour consiste uniquement à s'envoyer en l'air ont intérêt à ouvrir leur parachute pour freiner la descente. » Pierre Dac

Elynehil

Face de bouc vas devenir le deuxième fléau du 21 eme siècle après le téléphone portable  :/

Cocagne

je ne sais pas je n'ai pas de compte chez le bouc :ange:

Infomat

Ca doit être a cause des params vidéo pour mieux lire.
La petite croix de fermeture n'apparaît pas car l'image est trop grande.

Elynehil


ousermaatre

#207
Comme de coutume, un bel article, dans mon journal préféré, malheureusement inaccessible pour les autres.  :o :o :o
Ou alors si vous avez les moyens de payer un euro juste pour lire cet article sur le site?   :/
Donc, comme j'ai payé mon journal, je vous offre gratuitement de le partager avec vous 
Le cratère de Gale est visible sur Google Mars.
Pardon pour les tailles différentes dans le texte, j'ai tout réecrit moi-même.


Par Anne-Muriel Brouet ( journaliste à la Tribune de Genève)
A la poursuite de la planète rouge
"- Technologiquement ce n'est pas plus difficile d'aller sur Mars que  sur la Lune." Pierre Brisson, président de la Mars Society Switzerland, en  est convaincu et milite pour une mission humaine sur la planète rouge.
La  société d'amateurs éclairés et de scientifiques qu'il préside n'a de cesse d'en  persuader le reste du monde.
Le week-end prochain, elle organise à Neuchâtel la onzième Convention européenne  sur Mars (30 septembre au 2 octobre 2011, www.planete.mars.suisse.com ),  qui a pour but de débattre de la question et de rassembler les gens qui  s'intéressent au sujet.
Les raisons de se rendre sur Mars ne manquent pas aux yeux du militant.  D'abord, c'est un fabuleux voyage dans le temps:
"- Mars aujourd'hui, c'est la Terre comme elle était il y a 3,5  milliards d'années, alors que la vie sur Terre connaissait ses premiers  prémices, résume Pierre Brisson, Mars s'est refroidie et figée très vite mais,  pendant presque un milliard d'années, son volcanisme a été très actif et de  l'eau a coulé en surface, suffisamment pour altérerles roches primitives et  créer des conditions qui, sur Terre, ont ultérieurement permis la vie. »
Pour ce banquier à la  retraite, passionné de géologie, la découverte récente de fossiles de bactéries  vieilles de 3,4 milliards d'années constitue une preuve supplémentaire de  l'intérêt d'aller sur Mars. Ce que l'on y trouvera ?
« - On ne sait pas  vraiment, admet Pierre Brisson, mais il est certain que l'on y cherchera des  traces de vie. »
Concrètement, Mars est la  seule planète sur laquelle on peut aujourd'hui se rendre. Même si elle se  trouve, au plus proche, à 55 millions de kilomètres de chez nous et impose un  voyage d'au moins 400 millions de kilomètres, car on ne peut s'y rendre en  ligne droite. Le credo de la Mars Society, et de son fondateur et président,  l'Américain Robert Zubrin, est que l'on peut se rendre sur Mars avec les  technologies actuelles et dans la décennie.
« - Il ne faut pas plus  d'énergie pour aller sur Mars que sur la Lune puisqu'une fois soustraite à la  gravitation terrestre, la fusée ne rencontre plus aucun freinage, précise  Pierre Brisson. Il ne faut de l'énergie que pour les besoins de la vie à  l'intérieur. »
Comment s'y rendre ?  L'idée de la Mars Society est de faire le voyage en deux temps. D'abord, il  faudrait envoyer une mission robotique qui déposerait sur Mars un petit  réacteur chimique automatisé, trois tonnes de matériel d'exploration de surface  et un générateur d'électricité de 10 kilowatts qui pourrait être soit nucléaire  soit solaire. Les réservoirs de l'engin arriveraient remplis de 2,6 tonnes de  méthane, mais sans les 9 tonnes d'oxygène liquide nécessaires pour le brûler.
« - Cet oxygène pourrait  être produit en 500 jours en utilisant le réacteur chimique pour craquer le  dioxyde de carbone qui compose 95% de l'atmosphère martienne, détaillait en mai  dernier Robert Zubrin, qui sera présent à Neuchâtel. Cette technologie pour  produire l'oxygène in situ, plutôt que de le transporter, permettrait de gagner  beaucoup de masse et offrirait l'avantage supplémentaire de fournir à  l'équipage de l'énergie abondante et de l'oxygène en quantité illimitée à son  arrivée. »
Ensuite seulement arriverait la mission humaine. Le voyage  doit durer six mois. Techniquement, le recyclage de l'eau et de l'oxygène est  assez au point. Celui des déchets solides est plus problématique, mais les  expériences progressent. Sur place, le temps de séjour peut être d'un mois ou d'un  an et demi. Pierre Brisson plaide pour la plus longue durée, histoire d'avoir  le temps d'explorer la planète rouge.
Et la question des coûts ?
« - Il faudrait compter entre 50 et 70 milliards de  dollars pour la mission complète », estime le président de la MSS.
Qui  rappelle que la NASA, avec un budget annuel de 19 milliards de dollars,  pourrait, moyennant une petite rallonge, l'absorber sur dix ans.
Plusieurs questions restent à régler. Mais la Mars Society  cherche une réponse à toutes. Le manque de gravité durant le vol ? Créer  une microgravité en mettant en rotation autour de la navette le dernier étage  attaché à un filin. Les radiations cosmiques durant le trajet ? L'eau s'avère  un bon filtre et les réserves pourraient être placées en périphérie de la  capsule.
« - Une mission habitée sur Mars ne sera pas une  entreprise facile, reconnait Pierre Brisson. Mais il ne faut pas non plus en  surestimer les difficultés. Quand Christophe Colomb  est parti en Amérique, il a pris des risques  et je crois qu'il a eu raison parce qu'il a pu le faire. Nous sommes aujourd'hui  techniquement capables d'aller sur Mars, il faut y aller. »
Enfin, « on peut se dire que Mars sera toujours là,  conclut-il. Mais on ne pourrait ne jamais y aller. On ne sait pas ce que l'avenir  nous réserve. Irions-nous aujourd'hui sur la Lune ? »
MARS SOCIETY SWITZERLAND   ,  onzième convention européenne sur Mars, du 30 septembre au 2 octobre.

Exploration lancée en novembre sur Mars pour y trouver  des sources de vie


Explorer la planète Mars à l'aide d'une astromobile (rover)  baptisée Curiosity.
C'est le but de la prochaine mission développée par la NASA.  Son nom : Mars Science Laboratory (MSL). La sonde spatiale va être lancée  au mois de novembre. Curiosity foulera le sol martien en août 2012. Le site d'atterrissage  se situe dans le cratère de Gale, dont le sol recouvre les principales périodes  géologiques de la planète rouge. Ce site pourrait avoir préservé les traces d'organismes  vivants si ceux-ci ont réussi à faire leur apparition. Au cours de sa mission,  l'astromobile va notamment analyser la composition minéralogique de la zone  explorée, étudier sa géologie et collecter des données sur la météorologie de  la planète. Afin d'effectuer ses recherches, le rover embarque avec lui 10  instruments scientifiques. Parmi eux, des lasers révolutionnaires développés  par une société neuchâteloise. Ils examineront la composition chimique de l'atmosphère  martienne. Avec les données récoltées, ils détermineront si les conditions sont  propices à l'apparition de la vie. La durée de la mission s'étend sur deux  années. Elle est la plus ambitieuse de la décennie pour la NASA. Son coût s'élève  à 2,5 milliards de dollars.

Infomat


modesti


« Ceux et celles pour qui l'amour consiste uniquement à s'envoyer en l'air ont intérêt à ouvrir leur parachute pour freiner la descente. » Pierre Dac